mercredi, décembre 10, 2003

SPARKLING

j'ai trouvé la belle brunette au bois dormant avec sa paire de lunettes 

Comme le prince de Bel Air 

j'ai cru qu'un baiser pouvait la réveiller 

mais elle prit peur même u

ne douce caresse n'a suffit pour la rassurer 

et depuis son silence se joue comme une indifférence 

j'ai entendu son malaise 

ressenti ce poids coupable comme le disait celui qui était là 

quand j'étais prêt sans savoir pourquoi à lui donner ce que je n'avais pas 

et même encore maintenant le donner à quelqu'un qui n'en veut plus 

à entendre ce mur du silence je sais ce qu'il faut comprendre 

l'histoire se transforme comme la tour d'un chateau fort 

qui au détour de chaque geste devient une demande insurmontable oppressante 

inutile comme une prise d'assaut d'un palais de glace où les coeurs se briseraient en milles éclats de voix 

Pourtant les quelques échanges épistolaires avaient mit une étincelle en fête au bord des coeurs 

j'ai senti le feu naissant crépitant sa joie nos quelques rencontres furent des moments intenses et privilégiés dont je garde encore la trace vive 

et puis là sans crier gare ciao bye bye 

je peux comprendre je ne suis ni prince ni de Bel Air 

mais tu restes ma belle brunette au bois dormant puisse la vie t'apporter le charmant pour qui tu en pinceras 

certains disent qu'il n'y a pas d'amour que des preuves d'amour 

je ne sais pas ce que j'ai pu t'apporter 

mais tu as poussé la clé de ma porte qui donne sur la plage d'un océan de douceurs 

la clé de ma porte qui découvre les berges sauvages des fleuves de voluptés la clé de ma porte qui ouvre le lit de riviéres frissonantes 

la clé de ma porte d'abruptes parois rocheuses de torrents torrides la clé de ma porte qui jaillit sur la source jouissive de cette vie qui palpite comme pépites dans les yeux du chercheur d'or 

Je te dis merci mille fois pour cette rencontre aussi surprenante qu'innattendue 

je ne te demande rien je te souhaite que le meilleur te porte 

Il parait que les gens importants on les croise toujours deux fois alors je croise les doigts 

je touche du bois vert 

je t'envoie un dernier baiser ma belle brunette qui s'en est retournée dormir dans les bois 

avec sa paire de lunettes.

mercredi, juin 04, 2003

C'EST PAS LE BOUT DU MONDE

voilà une petite histoire
que je lance par le net
comme on jette
une bouteille à la mer
en enfermant le cri
d'un prénom à l'intérieur
qui attendra quelques heures
voir des années avant d'être
entendu par qui le comprendre

voilà une petite histoire
que je lance par le net
comme on jette
une bouteille à la mer
en enfermant le cri
d'un prénom à l'intérieur
qui attendra quelques heures
voir des années avant d'être
entendu par qui le comprendra

je suis dans une autre galaxie
sur une autre planète
mais je me jette
à corps et à cris
après tout ce n'est pas
le bout du monde

cette histoire avec en-tête
est comme un chant à tue-tête
le refrain d'un tube
qui sans arrêt
me refile le même refrain
sorti du jour de féte
où je t'ai croisée.

L'intrigue de tes traits
donnaient à ta beauté
une aura un peu à part
un peu étrange
Cela ne m'avait pas échappé
depuis le courant de l'aprés-midi
tu portais ton pantalon blanc zébré
juste l'inverse de mon costard
qui se la jouait à l'italienne
noir rayé pantalon cigarette
une cartomancienne y aurait vu
un premier signe du destin
j'ai vu celle d'une élégance discrète
une symétrie inverse
comme point commun
qui aurait pu servir
pour ammorcer la pompe
aux discussions improvisées

un peu farouche
un peu minouche
pincées les lévres de ta bouche
à chaque fois que mon regard
les a croisées
motus
shhhhhuuuut
je n'ai rien osé te dire
mais j'ai apprécié ta présence
je réve encore


je réve encore
juste de te dire
combien je t'ai trouvé belle
même si je n'ai pas osé


t'inviter simplement
au cours d'une farandole
où même d'un slow
pour te le sussurrer

je sais c'est grave
ces moments là sont rares
alors je souris
bétement

Puisque rien ne s'est fait
j'improvise
je réve de t'avoir volé
un baisé léger
un baisé parfumé
comme dans une chanson
du loulou de voulzy
dans le creux du cou
un baisé prolongé
suivi d'une plongée
aprés dans tes yeux


en écrivant ces lignes
je pensais
imagine
si tu lui dis tout
tout ça
comme ça
alors qu'elle ne te connait pas
ben t'es mort
grillé comme une cibiche
roulée papier serré

Alors ca y'est je suis mort?
mais non pas sûr
de toute façon
avoues que
tu ne te souvenais
même plus de moi
déjà oublié


mais moi je rêve toujours
doux rêveur
cela ne coûte rien
d'essayer
de rêver
de t'emmener cavaler
comme cavaliére
quelques heures
au mariage d'un autre cousin
je t'offirai des bulles
on s'ennivrerait de champagne
on disait que
je te ferai rire
au moins
j'essaierai un peu
et tu ferais semblant
de rire aux éclats
si besoin en était
cette fois c'est sur
je te ferai danser
sur la piste aux étoiles
la tête dans les nuages
mais je sais que je réve
faut admettre
que c'est toujours marrant
alors voilà
maintenant
tu sais
que je t'ai trouvé belle
éblouissante
le soir du mariage


je rêve de t'emmener
en virgin-express
deux jours
ou trois au plus
dans Madrid la fière
ou Rome la frimeuse
profiter de quelques ballades
étourdis au soleil
finir par perdre connaissance
et s'évanouir dans la nature


je suis un peu con
même beaucoup
je le sais
c'est déjé ça
j'aurai du te le dire
le soir même
au lieu de rester sur ma réserve
à attendre la panne séche
qui n'est jamais venue
vu l'état du barman
et le bord de la piste

qu'est-ce que cela peut faire
hein
si je te dis
que tu es belle
la plus belle du bal

ça fait plaisir
au moins un instant
mais le crois-tu?
un petit sourire en coin
le confirmerai


aaah ce petit sourire
et puis tu te demanderais
ce qu'il cherche ce lascar
rien
je vous jure m'dame
rien

si
des baisers
goulus
tendres
encore
et toujours
des baisers

lundi, juin 02, 2003

Chez pas pourquoi mais chez moi

Je ne comprends pas
l'effet que ca fait
la chaleur de l'été
ces bouffées étouffantes
aspirées dans ces voitures
qui se la jouent fines
à la finlandaise
en saunas improvisés
plastiques ramollo-réchauffés
les petits courants d'air
fraichement égarés
à soulever ces franges de cheveux
à rafraichir des robes
trop légéres
à esquisser ces corps
qui sans trop d'or
et de rubans transparents
défilent dans les rues
presque nues
presque
heureusement
chez pas pourquoi
mais chez moi
mon regard plonge
droit dans ces décolletés
non pas qu'ils se perdent
juste sonder la promesse
d'émois voluptueux
en attente d'éruption
cutanées instantanées
de douceurs subtiles
alors qu'elles me parlent
j'entends leurs histoires
mais de loin en loin
je devine toutes ces douces rondeurs
de hanches qui ondulent
ces petits seins qui
eux aussi comme le monde
avec la chaleur
se laissent aller
à l'ambiance
tendant tentant
ces tissus colorés
rien de bien nouveau
mais avec la chaleur
toutes les femmes deviennent désirables
où alors c'est moi
qui ne tient plus
mon émoi en place
elle veut encore une glace
à la créme je t'aime
faut que j'me calme
pistache palace
j'en ai encore au sur-géle
angéle j't'ai jamais dit
combien t'étais belle
je te jure c'est vrai
je le pense
je ne vais pas donner
tous vos prénoms ici
sinon je perds toutes mes chances
déjà que je me débrouille
tout seul pour l'embrouille
al dente les nouilles
sauce tomate fenouil

samedi, mai 24, 2003

Petite souris

Un sourire en coin,
un regard qui petite souris,
et y'a la veilleuse du bulex qui frise
l'impatience,
faudrait me détartrer d'urgence
histoire enfin de communiquer un peu de chaleur
j'en connais qui en ont marre des douches froides

Comme dans un film de ricains
Il était une fois ...
et ils eurent beaucoup d'enfants
sauf que je ne suis pas américain
encore heureux
ni richard
ni gere
encore moins tom
ou cruise
et j'ai toujours eu du mal à croire
à ces histoires à l'eau de rose

pourtant là
je suis prêt à renier tout
comment j'm'appelle
qui j'connais
où j'habite
ce que je fais par ici
mes obligations
mes passes-droits
pour que jaillisse encore l'étincelle
d'un sourire en coin
d'un regard qui petite souris.
et ne rien promettre d'autre
mais prendre tout ce qui arrive
simplement
et rien que cela

JUSTE COMME CA

ca y'est j'ai passé le cap
Non pas que je m'en sente cap
plus maintenant qu'avant
mais fluide comme la pluie
rayé comme sur ma carte électorale
deçu du résultat de ma liste
où étions-nous passésé
en week-end au verté
évidence du tir de barrage des parasites
une absence dans les boites aux lettres
innondées de promesses écarlates
de ces grenouilles qui boeufent
plus souvent qu'à mon tour

ca y'est j'ai passé le cap
non pas que je me sente cap
mais comme ca
juste pour rire
je suis eminem
imminence grise
cerveau grisé speedé
plutot é la docteur dré
defa et de sa clé desol
qu'on prenne qui p(l)euve
les femmes et les enfants d'abord

fluide comme l'eau de pluie
évident comme les cordes
percé comme les seaux
je vous l'accorde
mes rimes vont é veau l'eau
mais n'empéche
je m'y crois
je suis aussi Martine
que Gore
trash dans mes propos
mais pop dans l'apropos
afficionados depeche
mode toujours pressé

ca y'est j'ai passé le cap
je ne m'en sens plus trop cap
mais j'ai fait le pas
juste pour rire
pour remettre un déguisement
du brillant sur mes lévres
du scintillant dans les yeux
se la jouer au vieux punk
sexy sur le retour
c'est l'attitude qui compte
le pas qui fait la danse
je m'y crois
j'y suis
juste pour rire

mercredi, février 12, 2003

Je suis venu

je suis venu
ce midi te faire adieu
et présenter mes excuses
avant ton départ à l'étranger

je suis venu
aussi pour payer ma dette
tu as eu l'air surprise
n' y accordant plus d'importance
tu l'avais déjé effacée

sans doute comme pour le reste
il n'y a pas d'espace pour se pauser
pas de temps à prendre pour parler
échanges techniques, procédures rodées,
tu as remis ta blouse blanche
pour assurer la distance
et rapide me rendre la monnaie

cette fois je venais sans rien demander
juste m'effacer

ton dernier sourire offert
et une parole d'encouragement
m'ont touché

j'ai eu en partant
un serrement
comme un regret
pointé d'amertume
le sentiment d'avoir raté une rencontre

je te trouve toujours aussi belle
je ne te l'aurai jamais dit
j'y pense aussi
en refermant la porte

cela ne t'intéressait pas
à ce que j'ai pu comprendre
ou plutot é la façon de vouloir m'y prendre
sans savoir me rendre

j'ai sans doute raté cet adieu
pourtant je ne m'attendais pas
é me sentir si triste

on se quitte comme on s'est croisé

je te souhaite le meilleur
à l'avenir laisse venir

sincérement